Le petit mot d’Elino … #33

REMI GOGNIAT LE REVENANT :

« LE HBCL EST MA DEUXIEME FAMILLE ».

Rémi, je le vois arriver au handball en 1986. Timide, malingre à tel point que je le surnomme aussitôt « spaghetti » -celui qui le voit aujourd’hui aura du mal à me croire- avec des qualités handballistiques disons…à trouver.
Pourtant le spaghetti cache une volonté farouche de progresser. Toujours à l’écoute il bosse, bosse et bosse encore. Et la récompense arrive. Au bout de deux années de travail acharné il fait partie des équipes 1 en cadets puis en juniors (U15 et U18 actuellement) et participe à un championnat de France UNSS à Fréjus.
Le papa qui tient à l’époque la pizzeria « La Calabre » aide déjà le club en offrant les survêtements à toute l’équipe de son fils.
Très vite il apparaît que le HBCL est devenu la seconde famille de Rémi.
Parti sous d’autres cieux pendant de longues années le voici de retour au HBCL en 2012. Comme entraîneur. Et pas n’importe quel entraîneur puisque avec les U15 garçons il dispute deux finales du championnat de gironde excellence et une finale régionale. Finale hélas perdue à Marmande, dans le gymnase où, l’an passé (clin d’œil de l’histoire) le HBCL a été sacré champion de Nouvelle Aquitaine.
Cette réussite aurait pu lui donner confiance mais sa trop grande sensibilité l’a parfois freiné. Souvent il me parlait de cette hantise qui était la sienne de blesser ou de faire de la peine à ses jeunes joueurs en leur faisant des reproches. Pourtant, ils les auraient acceptés ses reproches, même exprimés vertement, car ils l’adoraient tous.
Et nous aussi nous l’adorons tous !
Rémi, peut on faire plus attachant, plus aimable et serviable que toi ? Non ! *
Alors ne change rien et raconte moi ton parcours handballistique et professionnel pour que les habitués du site du HBCL qui ne te connaissent pas encore aient envie de faire ta connaissance.

*pour preuve, en plus d’être sponsor du club, son retour cette saison, à 48 ans, comme entraîneur pour aider le club en profitant de son jour de repos au restaurant.

D’abord parle moi de ton parcours au hand.
Je débute en 1985 à l’ASL puis, en 1986, dès sa création, je viens au HBCL. En classe de 4ème je fais partie de l’option handball du collège E. Atget. Je reste au club jusqu’à mes 18 ans.
J’y ai évolué en cadets, juniors et j’ai même joué une année dans l’équipe seniors venant juste d’être créée. J’ai eu la chance de participer avec le collège Atget à une phase finale de championnat de France UNSS à Fréjus et d’aller en 1/8 de finale de Coupe de France avec les juniors du HBCL
Ensuite je pars pour Hendaye où je joue pendant trois ans en pré-nationale puis je déménage à Oloron. J’arrête de jouer quelque temps avant de reprendre, à 30 ans, à Oloron, dans le groupe de la N2 du club.
Retour à Libourne en 2007 mais je vais à Izon où j’évolue de 2009 à 2011. Comme joueur tout d’abord puis comme entraîneur.
Retour au HBCL en 2012. Elino m’appelle et je viens pour m’occuper des U15 filles. J’en profite pour passer mes diplômes d’entraîneur niveaux 1 et 2 et je donne pendant trois ans un coup de main au Comité de Gironde avec Gilles Giron. Ensuite j’entraîne les U11 garçons et surtout les U15 avec lesquels j’ai eu de belles satisfactions.
L’année 2015 marque un tournant important dans ma vie. Avec mon père et mon épouse Karine nous ouvrons une guinguette sur les bords de la Dordogne. Je n’ai, hélas, plus de temps à consacrer au handball. Après cette guinguette nous ouvrons, toujours tous les trois, le restaurant « CHEZ REMI, la cuisine de mon père ».
Enfin, cette année, je reviens faire une pige au HBCL sur les U15 du GLHB.

Pourquoi reviens tu à Libourne ?
Pour monter une affaire avec mon père et Karine. En fait nous en monterons trois. Toujours tous les trois. En famille.

Tu es très famille.
Oui ! Au resto je suis heureux de travailler en famille. Mon père, malgré ses 70 ans, ne veut pas s’arrêter. On s’entraide tous les deux et sans lui je ne serai pas aussi connu. Le restaurant c’est sa vie et je lui permets de continuer à la vivre pleinement.
Karine, très famille elle aussi, est contente de partager ça avec nous.
Au handball, le HBCL fait partie de moi. Elino fait partie de ma famille sportive. C’est mon papa sportif comme c’est celui de la plupart des jeunes joueurs dont il s’est occupé pendant une quinzaine d’années. La preuve, je l’ai invité à mon mariage à Oloron.

Cela te fait quoi de reprendre l’entraînement, même à petite dose ?
Beaucoup de plaisir, surtout en travaillant avec Romain, et je suis très content de rendre service au club.

Tu es également sponsor du HBCL ! Pourquoi ?
Le club m’a beaucoup apporté. Il fait partie intégrante de ma vie et mes seuls amis sont dans le hand.
C’est le seul club sportif que je sponsorise. Karine et papa sont d’accord.

Ton meilleur et ton plus mauvais souvenir au HBCL.
Le plus mauvais a été mon départ de Libourne. L’abandon de cette seconde famille.
Enfin, un de mes meilleurs souvenirs restera incontestablement mes participations aux tournois internationaux de Randers au Danemark et de Trébisov en Slovaquie. Sans oublier les tournois internationaux organisés à Libourne.
Vraiment une époque extraordinaire et inoubliable.