Le petit mot d’Elino #1

LES MOUSQUETAIRES FEMININES DU HBCL

Vous les apercevez tous les WE de matchs à Kany ou à Mamère. Comme dans le roman d’Alexandre Dumas elles sont quatre. Ceux d’Alexandre Dumas se battaient pour leur roi. Elles se battent pour faire vivre leur club de cœur .
Depuis leur arrivée au sein du HBCL le temps passe. Le monde change. Les fleurs se fanent mais pas elles. Toujours souriantes, à l’heure où l’on prétend que le bénévolat se meurt elles sont des exemples.
Souriantes oui mais attention, il faut que ça marche droit ! Pour faire vivre un club de 400 licenciés il faut de la discipline. Et le respect de ses engagements. Sinon gare ! Certains vous diront même qu’elles sont un peu « soupe au lait ». Mais ce ne sont que des mauvaises langues !
Encore que …
Elles ce sont Joëlle Adolphe, Corinne Camus, Isabelle Marcouiller et Michèle Botella.
Vous qui lisez ces quelques lignes pensez que c’est en grande partie grâce à leur engagement sans faille que tant d’enfants -le(s) vôtre(s) peut-être ?- ont pu pratiquer leur sport favori dans de bonnes conditions.
Pour mieux les connaître je leur ai posé quatre questions. Voici leurs réponses.

Depuis quand es-tu arrivée au HBCL et dans quelles circonstances ?
Corinne Camus.
Arrivée à l’ASL en 1982 je crois, puis entente ASL-Montpon, puis HBCL au milieu des années 90.
Michèle Botella.
Je suis arrivée au Hbcl en 1996 avec mon mari alors joueur de la N3 où il a mis fin à sa carrière sportive à Libourne en 1999.
Après un break d’une dizaine d’années notre jeune fils a voulu faire du handball et nous sommes tout naturellement retournés au Hbcl. Pour ma part en tant que maman de joueur.
En 2019 Elino De Nardi, lors d’une réunion, cherchait des bénévoles pour mettre en place le projet « GRAND CLUB ». Je me suis proposée afin de voir si je pouvais trouver quelques partenaires. Libournaise depuis toujours je me suis prise au jeu !
Isabelle Marcouiller.
J’y suis arrivée il y a 19 ans en même temps que ma fille Anaïs.
Joëlle Adolphe.
En 1992. La « faute » à Jean-Pierre Krumhorn que j’avais rencontré dans le cadre de mon emploi, il était alors trésorier du club.
Il me propose un poste de secrétaire adjointe pour venir en aide à Gilberte GINTRAC en me disant « juste quelques petits travaux »…

Quelles sont tes fonctions ?
C.C : Trésorière et membre de la commission des finances.
Responsable de l’école de hand des petits.
Responsable Handensemble.
De temps en temps sur le banc, lorsque l’entraîneur n’est pas disponible, le WE.
Responsable de salle sur les matchs à domicile de la N2 et parfois sur d’autres catégories.
M.B. : Je suis responsable du partenariat depuis la saison 2019 en tant que bénévole bien sûr.
I.M. : Je suis responsable de l’animation et des seniors filles.
J.A. : Secrétaire du club avec un secrétariat beaucoup moins important depuis l’arrivée des salariés. Je gère tous les courriers qui nous sont transmis dans la boite standardisée du club, les horaires des matches, les relations avec le Comité, la Ligue, la Fédération et éventuellement la Mairie.

Quel est ton meilleur souvenir ?
C.C. : On ne reste pas presque 49 ans sur les terrains de handball -dont 45 ans de bénévolat- sans une multitude de merveilleux souvenirs.
Je dirai que j’ai passé mes meilleurs moments avec les 85/86 filles et garçons (U18 ans à l’époque).
Pour l’école de hand des petits c’est de les voir évoluer dans ce sport qui est ma passion.
Pour le Handensemble c’est lorsque Agnès Caniedo, qui a créé cette section, m’a proposé de l’accompagner dans cette magnifique aventure.
En gros donner du bonheur à des enfants, des ados, ou des jeunes atteints de handicaps, autour d’un petit ballon rond, rien n’est plus beau.
M.B. : Mes meilleurs souvenirs comme maman : quand notre équipe de U18 G s’est qualifiée pour le championnat de France à Bruges . Comme dirigeante : l’organisation à l’arrache du déplacement à Pechbonnieu pour la montée de nos Seniors en N2 ; la soirée des 60 ans du handball avec 42° C !
I.M. : En tant que responsable d’équipe les années U 18 F avec ma fille. Avec le club, il y en a tellement que ne peux en faire ressortir un.
J.A. : Pas de souvenirs particuliers mais un ensemble de belles choses et plus particulièrement les bons résultats des équipes.

Un souhait pour l’avenir ?
C.C. : Le HBCL est une famille, une famille avec ses hauts et ses bas bien sûr, comme toutes les familles. Pour preuve, aucun bénévole n’a jeté l’éponge après les descentes de nos équipes élites filles et garçons, annoncées en fin de saison. Aujourd’hui nos 2 équipes ont été repêchées, donc que de bonnes nouvelles.
Je souhaiterais que cette famille s’agrandisse. Nous avons besoin de bénévoles pour que nos jeunes puissent se faire plaisir tous les WE sur les terrains, dans les meilleures conditions.
M.B. : Ce club a un bel état d’esprit et nous travaillons tous afin d’apporter du « Mieux » pour les petits et les grands ! Mon souhait : la montée bien sûr pour les équipes fanions ! nos garçons en N1 et nos filles en N3 ! La crise Covid n’a fait que ralentir nos projets et notre dynamisme sans nous démobiliser !
I.M. : Beaucoup de réussite pour nos équipes et prospérité pour le club.
J.A. : La montée des équipes SF et SG ainsi que le championnat de France pour les équipes Jeunes.