Le petit mot d’Elino … #67

Voici le dernier « Petit mot d’Elino » pour l’année 2024.
Rendez-vous en janvier pour la suite.

VIEUX SUPPORTERS

Après vous avoir présenté un supporter vivant à l’étranger en la personne de Michel Métreau, je vous présente aujourd’hui deux fidèles du sport libournais et en particulier du handball.
Vous les apercevrez à pratiquement tous les matchs de l’équipe fanion à Kany, dans les tribunes ou au club house, échangeant avec quelques anciens, voire même très anciens…
Il s’agit de Christian Conte, 62 ans, et de Jacques Meryet 67 ans, tous deux habitant Libourne.

Jacques Meryet à g. et Christian Conte

Depuis quand supportez-vous l’équipe de handball de Libourne ?
Christian Conte. Depuis 10 ans à peu près.
Jacques Meryet. Depuis la fin des années 90. Donc à peu près 25 ans.

Peu importe le niveau ?
Pour nous deux peu importe le niveau auquel les joueurs évoluent. Pour nous, ce sont des équipes libournaises donc on les soutient.

Pourquoi le handball plutôt que le foot ou le rugby ?
C.C. : Moi je supporte le foot et le hand. Dans le temps, quand les horaires le permettaient, j’allais voir le foot et, dès la sortie de Moueix, je venais à Kany assister au match de hand. Puis, le dimanche, j’allais au rugby.
Ces sports représentent Libourne, notre ville. On connaît les joueurs et cela nous fait plaisir quand ils viennent nous serrer la main.
J.M. : on a un bel échange avec les joueurs. Surtout au handball où c’est plus familial. Les joueurs sont plus ouverts.

Votre meilleur souvenir ou le fait le plus marquant ?
C.C. : la montée en N1 de l’an passé. On n’y croyait plus mais… J’ai eu une grande joie et un grand espoir après la victoire contre Rodez.
J.M. : J’ai un souvenir qui date aux alentours des années 2010. Le club joue le maintien et, juste à la fin du match, le coach fait sortir le gardien de but titulaire. Entrée d’Alexandre Lubiato, le gardien remplaçant, qui arrête le pénalty et sauve l’équipe.

Votre plus mauvais souvenir ?
Tous les deux en chœur : aucun. Ou alors on les a oubliés. On n’a gardé que les bons.

Depuis tout ce temps, quels sont les deux ou trois joueurs qui vous ont le plus marqués ?
C.C. : le gardien Alexandre Lubiato et Guillaume Duvergé en ce moment. Je suis également impressionné par le travail du coach, Romain Cazemajou, qui a su reconstruire un groupe et le dynamiser.
J.M. : Romain Reynes. Le roi de la contre attaque, il récupérait des ballons et allait marquer. Tonio Coindevel, il apportait toujours une solution. Ludovic Fernandez pour la puissance de son tir. Julien Cadel, car il pesait beaucoup et avait une grande importance dans le groupe.