Le petit mot d’Elino … #81
GUILLAUME DUVERGE ET LES U18 FRANCE
GUILLAUME NOUS PARLE DE SES U18 FRANCE ET DE SA DIFFICULTE A LES COACHER ET A JOUER EN N1 EN MEME TEMPS
En juin, lors de la qualification de ton groupe au championnat de France tu m’as dit : « l’objectif premier c’est de se maintenir convenablement la 1re année. »
Après un début de saison réussi penses-tu pouvoir atteindre cet objectif ?
Je suis content de ce début de saison effectivement plutôt réussi. Cependant il faut le nuancer car les adversaires qu’on a affrontés -Pau-Noustry et le Phoenix Toulouse- ont quand même beaucoup remanié et rajeuni leur équipe à l’inter saison après beaucoup de départs vers la catégorie senior. Mais en tout cas notre entrée en matière a été très bonne. Les garçons ont été très sérieux lors des deux matchs alors qu’ils auraient pu avoir une petite décompression du fait de l’écart, notamment contre Toulouse où l’on gagnait de 12 buts à la mi-temps.
Par rapport à l’objectif on peut juste affirmer qu’il y a deux équipes derrière nous pour le moment et que nous allons essayer d’en mettre encore le plus possible.
Quels sont les clubs qui te semblent les plus dangereux ?
Pour l’instant, sur ce que j’ai vu, Balma et L’Union semblent être les équipes les mieux armées. Billère est aussi tributaire des descentes de leur N1. Pau-Nousty a beaucoup de blessés dans leur équipe fanion et, le jour où ils en auront moins, ça sera différent car c’est un groupe qui a du caractère. On sait que c’est toujours compliqué de les jouer parce que ce sont des joueurs qui ne lâchent jamais rien.
Je pensais que ça serait très dur de finir dans les deux premiers et aujourd’hui il y a peut-être un pourcentage de chances beaucoup plus élevé qu’au départ. Ça va être très excitant de jouer cette première phase.

Après leur victoire à Nousty joie et satisfaction de
Louis Salles, Corentin Borderie, Elie,Dupuy, Benjamin Jean-Alphonse, Mathis Louazil, Léandre Baloche-Depagne, Gustave Pergent, Leny Lambert, Arnaud Dombarthoumieu, Joan Galeri-Casagrande, , Gabriel Bouza, Matthys Flament-Gorse.
Parle nous de ton groupe. Y-a-t-il de nouveaux joueurs ?
J’ai accueilli de nouveaux joueurs : Louis Salles, un gardien de but en provenance de Lormont ; Lenny Lambert arrière/ailier également de Lormont ; Nathan Catherine, un pivot de Saint-Médard qui est un première année U18, donc en construction, et Nathan Louis-Sidney qui a le double projet avec la N1.
Sinon le reste c’est l’équipe de l’année dernière. Actuellement, je n’ai perdu personne, je complète le groupe avec quelques U15 à l’entraînement et peut-être plus si affinités en cours de saison.
Quelles sont les conséquences de la non qualification des U17 (en fait, l’équipe 2) sur laquelle on s’était projeté un petit peu pour le Championnat régional cette année.
La première conséquence c’est qu’on retourne au niveau départemental U18 avec ce groupe. Ce sera l’équipe 2 du GLHB. Nous faisons cela car il y a aussi des échéances à plus long terme à préparer, notamment pour l’année prochaine où cette qualification va devenir un objectif.
On intégrera dans ce groupe les premières et deuxièmes années U15, les premières années U18 pour arriver à se projeter le plus possible sur ce championnat U17 Région de la saison suivante.
Autre conséquence, celle d’évoluer en U18 départemental qui est d’un niveau un peu moins relevé mais, par contre, où l’on va rencontrer des dernières années U18 avec un niveau physique un peu plus important.
Le but c’est de très bien figurer dans cette poule et surtout de continuer à bien travailler la semaine pour que ces joueurs là puissent intégrer les U18 France de cette année.
Sur un plan plus personnel, je te vois coacher ton équipe avec fougue et passion. Le fait que cela se passe quelquefois 2 ou 3 heures avant ton match avec la N1 a-t-il un impact (ou pas) sur ton jeu ?
Ce qui est sûr c’est que si je dépense beaucoup d’énergie avec les U18, forcément ça va jouer dans dans ma manière de jouer le soir. Cela a été le cas la première fois où je l’ai fait. Mais maintenant, avec un peu plus de recul, je sais que je joue après. Donc je dépense moins d’énergie et je la dépense autrement.
Par exemple, pour le match contre Hennebont je n’ai pas ressenti une fatigue psychologique ou même physique dues à mon coaching du match des U18. De toute façon on espace assez les rencontres ou on règle le problème en les programmant le dimanche.
Que ressens-tu quand tu évolues en N1 à côté de Nathan Louis-Sidney que tu entraînais en U17 il y a encore 2 ans ?
Cela fait toujours plaisir de jouer avec des garçons qu’on a entraînés et de passer d’une relation entraîneur/entraîné à une relation entre coéquipiers. C’est plaisant parce qu’on a déjà une complicité et aussi des atomes crochus de par l’expérience qu’on a eue et qu’on a plus de facilité à se parler. J’avais déjà vécu ça avec Louis Ronsse lors de la saison de la montée en N1.
Pour les jeunes joueurs, le plus dur c’est de sortir de cette relation entraîneur/entraîné. Je ne suis, entre guillemets, plus leur chef mais un coéquipier. Je peux encore leur apporter quelque chose, mais eux aussi.
J’espère que cela arrivera avec beaucoup d’autres joueurs formé au club.
Penses-tu que, dans ton groupe U18 France actuel, il y a d’autres joueurs susceptibles d’évoluer avec la N1 dans un temps plus ou moins rapproché ?
Je pense que tout est possible à partir du moment ou les joueurs travaillent bien et se montrent sérieux.
La première étape pour eux sera une intégration dans l’équipe de Pré-Nationale et de montrer qu’ils sont performants à ce niveau. Après, c’est une question d’opportunité en fonction de leur évolution, des blessures dans le groupe de N1, de la qualité des entraînements réalisés avec l’équipe fanion.
Pour répondre à la question, sachant que Romain et moi sommes sur la même longueur d’onde par rapport à ça et que, historiquement, le club a toujours fait confiance aux jeunes, je pense, j’espère, que cela arrivera. Cela voudra dire que l’on a bien travaillé.
Si l’on regarde l’équipe de N1 actuelle nombreux sont ces jeunes formés au club y figurant comme Julien et Pierre Cadel, Alexis Chaillou, Maxence Boudin, Louis Ronsse, Nathan Louis-Sidney.
Le HBCL club formateur, c’est une réalité.
Mais, finalement,(rires) je n’espère pas trop que cela arrive. Sinon cela voudra dire que nous avons beaucoup de blessés en N1.