Le petit mot d’Elino … #25

ET SI ON PARLAIT DES SENIORS FILLES !

Dans l’ombre des garçons prenant toute la lumière en N2 l’équipe féminine du HBCL ne fait pas parler d’elle.
Et pourtant elle existe. Et elle évolue en pré-nationale.
Si le championnat de l’équipe de N2 a déjà commencé -avec une brillante victoire des libournais à Bouguenais- celui des filles ne débutera que le 16 septembre par un court déplacement à Léognan.
A l’intersaison, plusieurs éléments sont venus renforcer le groupe -toujours sous la direction de Dylan Sierra- laissant espérer une année plus tranquille que les deux précédentes.
Aujourd’hui je vous en présente deux pour qui c’est un retour aux sources : Amandine Coustès et Ericka Gassie.

Merci de vous présenter.
Amandine Coustès : j’ai 34 ans, je vis en couple, je suis rédactrice technicienne de production, j’habite Libourne et j’évolue au poste de pivot.
Ericka Gassie : j’ai 26 ans. Moi aussi je vis en couple et je suis artisan peintre. J’habite Bègles et je suis gardienne de but.

A quand remontent tes débuts au handball et quel est ton parcours ?
A.C. : j’ai débuté à Castillon à l’âge de 14 ans. Je viens jouer à Libourne en 2001 quand je suis retenue dans la section sportive de Max Linder et j’y reste 3 ans. Notre équipe de U18 évolue alors en championnat de France.
Ensuite mon parcours est, il faut bien le dire, assez varié. D’abord je signe à Bordeaux à cause du travail, retour à Castillon puis Floirac, Léognan, La Ciotat (N2), Bergerac (N1), Léognan à nouveau la saison passée et me voilà de retour à Libourne.
E.G. : je découvre le handball en UNSS au collège Marguerite Duras avec lequel j’ai eu la chance de disputer une finale de championnat de France à Bar Le Duc.
Ensuite, très logiquement, je suis venue au HBCL où j’ai évolué jusqu’en 2ème année U 18. Malheureusement, j’ai été victime d’une rupture des ligaments croisés m’obligeant à m’arrêter.

Pourquoi ce retour à Libourne ?
A.C. : j’hésitais entre arrêter le handball ou répondre favorablement aux sollicitations du club d’Ajaccio avec des propositions alléchantes mais des déplacements compliqués. J’avoue avoir été tentée. Mais quand Dylan m’a contactée j’ai jugé qu’il était plus sage de venir au HBCL. D’autant plus que j’habite Libourne et que l’équipe évolue à un bon niveau.
E.G. : plus qu’un retour à Libourne c’est carrément pour moi un retour au handball.
J’ai été contactée par Dylan et, comme j’ai toujours adoré le handball, j’ai sauté sur l’occasion. Ma décision a été facilitée par le fait que, après quelques années difficiles à cause de mes genoux, je me sens bien maintenant.
Cela me fait du bien de retrouver ce sport, une équipe, la compétition et je suis contente de retrouver le HBCL.

Ton ou tes meilleurs souvenirs ?
A.C. : j’ai deux très bons souvenirs. Le premier date de 2001 lorsque, avant de rentrer en 2de, j’ai passé l’épreuve de détection pour intégrer la section sportive et que j’ai été retenue.
Le deuxième c’est, lorsque avec le club de La Ciotat, nous sommes montées en N2.
E.G. : mes premières années en U15. Auparavant j’avais pratiqué le football et je suis venue essayer le handball. Ce sport m’a plu aussitôt.
Il faut dire aussi qu’avec nos résultats en UNSS -championnes d’Académie et qualifiées pour les phases finales du championnat de France à Bar le Duc- j’ai éprouvé beaucoup de plaisir à monter à un niveau aussi haut.

Ton plus mauvais souvenir ?
A.C. : Mon plus mauvais je l’ai vécu également à La Ciotat avec une bagarre générale entre filles.
Le calme revenu les arbitres ont fait évacuer la salle et, curiosité, le gymnase étant vitré, les spectateurs ont assisté à la fin de la rencontre depuis…l’extérieur !
E.G. : incontestablement ma rupture des ligaments croisés. J’ai subi deux opérations puis, pendant très longtemps, j’ai été victime d’une tendinite. J’ai perdu confiance et j’ai été obligée d’arrêter.

Jusqu’à quand comptes-tu jouer ?
A.C. : le plus longtemps possible. Jusqu’à ce que mon corps me dise de stopper.
Je suis une compétitrice et à Libourne l’équipe est bonne. J’espère que la saison va bien se passer et que nous allons jouer les premiers rôles dans ce championnat.
E.G. : on verra bien ce qu’en pense mon genou car je suis obligée de faire deux séances de kiné par semaine pour éviter les problèmes.