Le petit mot d’Elino … #55

ILS TRAVAILLENT DANS L’OMBRE

Après une courte pause pour laisser la place à l’actualité, retour à la présentation des membres du bureau.
Aujourd’hui :

SEBASTIEN CORFEC

Sébastien, quand es-tu arrivé au HBCL et dans quelles circonstances ? Quand es-tu entré au bureau ? Pourquoi ?
Je suis arrivé à Libourne et au HBCL en 2010 suite à notre décision de quitter Paris après 15 années enrichissantes et l’envie d’élever nos enfants dans une ville à taille humaine.
Je suis rentré au bureau avec la présidence de Philippe Botella. Nous avons passé une année ensemble sur le bord des terrains, lui en tant qu’entraîneur des U15 G2 et moi en tant que responsable d’équipe. Nous partagions les mêmes valeurs sportives et humaines, et lorsque qu’il m’a évoqué son souhait de prendre la présidence du HBCL et d’en faire partie, je n’ai pas hésité !

Quelles sont tes fonctions dans ce bureau ?
Je suis vice-président depuis l’élection de Philippe et je suis responsable de la communication sur les réseaux sociaux. Nous avons refait le site internet, relancé les publications sur Facebook et Instagram.
Nous faisons en moyenne au moins un publication par jour (agenda, résultats, affiche des matchs, « le petit mot d’Elino », stage, événements, reportages photos & vidéos,…). Quand je dis « nous », je voudrais remercier les personnes qui m’accompagnent : Marine TIEMBLO, Anaïs LABROUCHE, Léo BOTELLA et Benjamin SABOURIN.

Exerces-tu d’autres fonctions hors bureau ?
Je suis responsable de l’équipe U17 Elite en accompagnement avec Guillaume Duvergé l’entraîneur : à ce titre je suis officiel de table lors des matchs et je fais tous les déplacements.
Depuis janvier, j’occupe la même mission avec les seniors garçons 2 auprès de Dylan Sierra.
Et quand il me reste du temps ou que les horaires des matchs le permettent (sourire…), il m’arrive de
faire également la table pour les U15G et la N2 du GHLB.

On dit souvent que, malgré le nombre important de licenciés (autour de 400 bon an mal an) et d’équipes, le HBCL reste un club famille, est-ce ton point de vue ?
C’est pour moi un objectif essentiel.
Après la crise du COVID, le club a retrouvé le nombre de licenciés d’avant la crise : le HBCL reste un club attractif sportivement grâce à ses résultats, ses partenariats avec les clubs du Libournais ainsi que les sections sportives en collège et lycée.
Par contre, le bénévolat en a pâti. Comme tu le dis Elino, avec une vingtaine d’équipes, autant d’entraîneurs et responsables d’équipes, l’arbitrage, il y a aussi un travail de l’ombre (secrétariat, trésorerie, organisation, sponsoring, communication, discipline, relation avec les partenaires institutionnels et privés…) qui est parfois critiqué et malmené « parce qu’on en fait jamais assez ! ».
Je ne me plains pas car je le fais encore avec plaisir pour le bien des handballeuses et handballeurs de toutes les générations.
Je m’adresse aux lecteurs de cet article : je ne retiens que le meilleur, et il n’y a que ceux qui font et s’engagent qui se trompent, alors venez !! vous aurez le droit à l’erreur …

Je te vois tous les samedis à Kany, même si cela doit être fatigant, tu ne sembles pas lassé. Que représente le bénévolat pour toi ?
Je ne suis pas lassé car je m’y retrouve. Le jour où cela ne sera plus le cas, où le respect envers tous les bénévoles ne sera plus là, je passerai la main.
Le bénévolat pour moi, c’est donner du temps, des compétences sans rien attendre de particulier en retour : la joie d’une équipe quand elle a gagné ou perdu mais sans rien lâcher, sans tricher, les sourires, les accolades d’une bande de copines ou copains… voilà la récompense.
J’invite les licenciés et leurs parents à se joindre à nous, car plus la B’HAND est grande, plus la tâche individuelle est petite !

Sébastien à la table de marque.

Parle nous de l’ambiance qui règne au club.
Ce n’est pas toi Elino que je vais l’apprendre : lorsque les victoires sont là, que la courbe est ascendante tout va bien.
Mais ces dernières années (COVID, confinement, encadrement du nombre des spectateurs, descente puis repêchage de la N2 et de la PNF, construction du GLHB avec les instances fédérales…) n’ont pas été sans écueils.
Mais l’engagement et le travail de chacun a payé.

La création du GLHB a-t-elle changé quelque chose ?
L’ambition des pouvoirs politiques auxquels l’équipe dirigeante actuelle a répondu est d’avoir une équipe qui rayonne au niveau national en partenariat avec les clubs du Grand Libournais.
C’est ce que nous nous sommes attachés à faire.
Quand je vois un Kany plein à craquer pour soutenir la N2 avec encore une montée possible en N1, la réserve en bonne posture pour monter en Pré-Nationale après plusieurs échecs à 1 ou 2 points, les U17G qui ont longtemps joué le podium et l’émulation des U15G qui, au tournoi de Bruges, encouragent tous ensemble les équipes des clubs de Branne, du Fronsadais et de Libourne, je me dis que nous sommes sur la bonne voie. Nous devons être vigilants pour continuer de construire les bases de ce projet et ainsi le faire grandir sereinement.

Ton meilleur souvenir ?
En réalité, j’en ai plusieurs. Pour une fois, je vais être individualiste :
– le titre de champion de Gironde U11 de Louis -le petit dernier de mes fils- avec la génération 2008.
– la sélection d’Aryel -mon fils cadet- pour arbitrer aux finalités nationales à Orléans (à qui je souhaite le meilleur parcours avec son binôme Louis Ronsse).
– la joie de Noé -mon fils aîné- (et de l’équipe) à la suite de la victoire à Ossau qui va l’emmener, je l’espère, vers une montée.

Sur le plan collectif, la remontée en N2 lors du match de barrage et plus récemment le match contre Rodez dans une ambiance extraordinaire.

Un souhait pour l’avenir ?
Que le handball libournais soit porté au plus haut niveau possible et que l’ensemble des handballeuses et handballeurs puissent s’éclater en pratiquant leur sport préféré !!
Vive le HBCL, vive le GLHB !