HOMMAGE A PIERRE BILLAUD

HOMMAGE A PIERRE BILLAUD

Pierre Billaud, ancien président de l’AS Libourne handball à la fin des années 70, nous a quittés à l’âge de 96 ans.
Je tenais à rendre hommage au grand président qu’il a été.

J’ai connu Pierre Billaud, « Monsieur Billaud » pour nous tous, dans les années 70 au club de handball, quand il est apparu pour accompagner et encourager ses filles Martine et Danielle, joueuses de l’AS Libourne à l’époque.
Je me souviens alors de lui comme de quelqu’un de sympathique, toujours de bonne humeur, ouvert à tous, toujours prêt, s’il le pouvait, à rendre service.

Puis, par la suite, il est devenu notre président. Pas évident de prendre les commandes d’un club dans un sport créé à Libourne depuis seulement une quinzaine d’années et guère plus à l’échelon national. Tout ou presque était à faire, à inventer !

Et, à ce poste, ses qualités humaines ont vite fait l’unanimité.
Ses qualités de dirigeant également. Tous, nous nous sommes rendu compte que l’on pouvait être sympathique, proche des gens mais aussi être compétent, carré, ferme et, grâce à sa connaissance du sport (ancien rugbyman), avoir une vision claire de ce que doit être un club.
Il ne cherchait jamais à s’imposer. C’était un homme de consensus qui, de son propre aveu, souhaitait être l’émanation des volontés du bureau.
Il savait se rendre disponible, être à l’écoute et il était respecté de tous. Des membres du bureau, des joueurs mais aussi des entraîneurs.
Personnellement, en tant qu’entraîneur de l’équipe première de l’époque, il me faisait confiance et n’est jamais intervenu dans la gestion de cette équipe. Pas plus d’ailleurs que dans celle des entraîneurs des autres équipes.
Je me souviens des matinées et de ces après midi où, Michel Dumay -entraîneur des seniors filles- et moi-même allions le rencontrer, devant l’atelier de carrosserie, pour lui parler de nos problèmes, de nos espoirs, des manques du club et des façons de les gommer.

Même après son départ de la présidence je suis allé quelquefois le rencontrer pour lui demander conseil.

Chaque fois que j’ai pensé à lui, même très longtemps après son départ du club, un mot me venait à l’esprit : RESPECT. Respect pour l’homme et le dirigeant. Et ce respect est le sentiment qui revient chez les quelques joueurs qui l’ont connu à l’époque et que j’ai pu joindre.

Elino De Nardi.