Le petit mot d’Elino … #50
ILS TRAVAILLENT DANS L’OMBRE
SANS EUX LE HBCL N’EXISTERAIT PAS.
Le HBCL c’est quoi ? Je connais me direz-vous. Bon an mal an entre 380 et 420 licenciés, de 18 à 20 équipes, des entraîneurs, des jeunes arbitres, des responsables d’équipes, bref, tous ceux que, si vous êtres parents, vous côtoyez souvent.
Cela c’est le décor.
Mais l’envers du décor, le connaissez-vous ? Connaissez-vous ceux qui planifient les matchs, qui sont en relation constante avec les instances fédérales, les services de la mairie ; ceux qui s’occupent des goûters d’après matchs, des soirées repas ; ceux qui tiennent les comptes ; ceux qui s’occupent de trouver les fonds nécessaires pour faire face à toutes les dépenses, qui sont en relation constante avec les partenaires, ceux qui s’occupent de la communication, de la discipline ; et, celui chapeautant tout ça : le président ?
En fait connaissez-vous tous ces bénévoles ?
Après les différentes équipes du HBCL avec leur encadrement, et avant l’Assemblée Générale prévue le vendredi 31 mai, c’est le moment pour moi de vous présenter toutes ces personnes donnant de leur temps pour leur club favori.
Aujourd’hui Isabelle Marcouiller, responsable de la commission d’animation.
ISABELLE MARCOUILLER
Depuis quand es-tu au HBCL ?
Je suis arrivée au club en 2003 lorsque Anaïs, ma fille, a débuté au handball.
La saison passée tu chapeautais la commission d’animation. Qu’en est-il cette saison ?
Je suis toujours responsable de cette commission mais ce sera ma dernière année. Avec toujours les mêmes objectifs : rassembler le plus de bénévoles possible, motiver les parents des jeunes licenciés et les préparer à prendre notre place.
J’avoue que, depuis la pandémie du COVID et les mesures prises -en particulier le confinement- cela devient très difficile.
As-tu d’autres fonctions dans le club ?
Oui, je suis responsable de l’équipe des seniors filles.
L’ambiance a-t-elle changé par rapport à ton arrivée ? En quoi ?
Oui, il faut le reconnaître. Mais ce n’est pas propre au HBCL, c’est la même chose dans toutes les associations que je connais.
Le COVID a tué le bénévolat.
Je pense que ce n’est que passager et j’espère, pour toutes les associations, que cela va revenir mais j’avoue être sceptique. Pour ma part j’ai besoin de souffler un peu. Je reviendrai peut-être.
Et l’ambiance au sein du bureau ?
Depuis deux ou trois ans, surtout avec la création du GLHB, le club a des ambitions élevées. De ce fait toutes les composantes doivent être au top. Que ce soit sur le plan sportif mais aussi au niveau des dirigeants. On a un peu perdu l’esprit amateur, c’est moins famille. C’est plus cadré, plus exigeant, plus tendu et je me sens moins bénévole.
La création du GLHB a-t-elle changé quelque chose ?
Non, rien du tout. Je trouve que c’est un très beau projet pour l’avenir. Bien sur les débuts sont difficiles à mettre en place. Même si, pour le moment, certains parents ne sont pas convaincus des bienfaits de cette structure -on ne peut pas plaire à tout le monde- je pense que dans quelques années tout le monde sera content.
Ton meilleur souvenir ?
Mes années de responsable des U18 filles avec, en point d’orgue, l’année 2009 où elles sont devenues championnes d’Aquitaine.
Au passage, merci à Romain qui était l’entraîneur de l’équipe à l’époque.
Un souhait pour l’avenir ?
Que le club prospère encore pour récompenser tous les gens qui donnent de leur personne afin que le projet réussisse.
Quelque chose à rajouter ?
Oui ! Pour ma part, à la fin de la saison, le hand c’est fini. Je tire ma révérence. J’y ai vécu de très bons moments mais là je sens qu’il me faut passer à autre chose. Bien entendu je serai présente pour voir tous les matchs.
Merci à tous ceux qui m’ont accompagnée pendant toutes ces années -21 ans tout de même !- et je ne souhaite que du bien au HBCL et au GLHB.
Isabelle derrière le bar du club house.